La non-rémunération des stages étudiants

C'est soutenir les étudiant·e·s universitaires et collégiaux

31 octobre 2023

Dans le cadre des études scolaires au Québec, les étudiant·e·s doivent majoritairement effectuer un stage pour recevoir leur diplôme.
Les stages non-rémunérer favorise la précarité financière des étudiant·e·s.


Les stages touchent plusieurs domaines, comme :

  • L’éducation;
  • La santé;
  • La sécurité publique;
  • Les services sociaux.

Quelques points importants :

En supposant qu’en moyenne, un stage dure 12 semaines, à raison de 28 heures par semaine, une personne stagiaire recevrait une compensation qui varierait entre 6216 et 7966 $.

 

La non-rémunération des stagiaires est vue comme un phénomène renforçant la dévalorisation des tâches de reproduction sociale, qui sont typiquement assumées par les femmes, entre 2018 et 2020 :

  • 76% de l’ensemble des stagiaires dans le domaine de la santé étaient des femmes;
  • 75% de l’ensemble des stagiaires dans le domaine de l’éducation étaient des femmes.

 

Des études ont documenté le fait que la non-rémunération des stages conduit les entreprises à remplacer une partie de leurs salarié·e·s par des stagiaires, perçu·e·s comme de la main-d’œuvre bon marché, afin de réduire leurs coûts salariaux. La non-rémunération des stages est synonyme de travail gratuit.

 

Ces statistiques ne sont qu’une mince partie de tous les désavantages de la non-rémunération des stages. Ceci étant dit, il faut se mobiliser pour offrir de meilleures conditions pour notre communauté étudiante.


Source : https://iris-recherche.qc.ca/publications/remuneration-stages/